Galaxie pop Nouveautés

Galaxie pop Nouveautés

les podcasts du mois de la galaxie pop culture

les foufolles de galaxie pop et leurs ami-es

les podcasts du mois de la galaxie pop culture

En cours de lecture

Un feu qui vacille: Les oripeaux du pouvoir

Dans ce douzième épisode, nous traversons deux zones en contraste saisissant : les Portes de Pharros et la Carrière de Vivepierre de Tseldora. L’humidité des premières n’abrite qu’un simulacre de combat, tandis que la seconde nous jette dans les griffes d’une horreur chitineuse nommée Freja.
Un épisode dense, où les boss deviennent des échos grotesques de ce que fut autrefois le pouvoir. On y parle de carcasses sans but, d’alliés illusoires, d’illuminations qui ne viennent jamais.
Et au bout du chemin : un Primefeu de plus, un mensonge de plus.
🎧 Un épisode à la croisée de l’angoisse, de l’ironie, et d’une certaine lucidité.
🔥 Pour les amateurs de Dark Souls II, de narration immersive, et de réflexion sur la mémoire et l’oubli.

Voir l'article
Publié le par les foufolles de galaxie pop et leurs ami-es
En cours de lecture

ElectroChill - 027 - Ambiance Sénégal

En cours de lecture

Nostalgeek: Soldier of fortune

Il y a des jeux dont on se souvient pour leur beauté, d’autres pour leur musique, et certains… pour le malaise qu’ils laissent derrière eux. Soldier of Fortune appartient à cette dernière catégorie. Ce n’est pas un titre qu’on évoque avec tendresse comme un vieux Mario, ni un monument qui a redéfini le genre à la manière de Half-Life. C’est un jeu dont le nom circule avec un léger sourire coupable, un ricanement gêné, un « ah oui, ça, je m’en souviens… » quand on replonge dans la mémoire collective des années 2000. Et c’est précisément pour ça qu’il mérite un épisode de Nostalgeek, et qu’il prend tout son sens dans un episode partagé avec Le Corbooo.
Revenons en arrière, à cette époque où les FPS sur PC étaient les maîtres d’un monde qui semblait s’ouvrir à chaque nouvelle sortie. Quake II, Unreal Tournament, SiN, Kingpin: Life of Crime… la fin des années 90 est une jungle de moteurs 3D, de mods bricolés dans des garages, de LANs enfumées où la jeunesse découvrait la violence virtuelle comme on s’initie à un langage interdit. Dans ce foisonnement, Raven Software n’était pas le plus gros nom, mais il avait la réputation d’un artisan solide. Après avoir travaillé sur Heretic et Hexen, après avoir goûté au moteur de Quake, le studio cherchait une nouvelle idée, un projet qui pourrait sortir du lot. Et c’est là qu’entre en scène un magazine américain, aussi culte qu’incongru : Soldier of Fortune.
Imaginez un mensuel dédié au mercenariat, aux armes de guerre, aux reportages sur les conflits du monde entier. Pas une revue pour enfants, pas une publication « lifestyle », mais un miroir cru du business de la guerre. Dans ses pages, on trouvait des interviews de soldats privés, des tests d’armes, des récits de missions clandestines. Loin d’être une simple curiosité, Soldier of Fortune Magazine incarnait une fascination américaine pour le guerrier moderne, celui qui combat non pas pour un drapeau, mais pour un contrat. Et c’est ce matériau brut, cette esthétique de la guerre sans idéal, que Raven Software a choisi comme point de départ.
Le résultat, sorti en mars 2000, porte le même nom : Soldier of Fortune. On y incarne John Mullins, un mercenaire inspiré par un véritable consultant qui collaborait avec le magazine. Mullins n’est pas un héros, il n’est pas un sauveur de l’humanité : c’est un professionnel, payé pour faire le sale boulot. Et c’est déjà un basculement par rapport aux FPS de l’époque, souvent centrés sur des soldats anonymes ou des héros de science-fiction. Ici, on assume l’ombre, la clandestinité, la violence nue.
Mais ce qui a véritablement marqué Soldier of Fortune, ce n’est pas son scénario – une histoire de terroristes et d’armes nucléaires assez convenue – ni même son gameplay, solide sans être révolutionnaire. Ce qui a gravé son nom dans la mémoire collective, c’est le système de dégâts localisés, autrement dit le GHOUL engine. Pour la première fois, un jeu de tir permettait de viser avec une précision macabre : bras, jambes, mains, tête, abdomen… chaque zone pouvait être atteinte, et le corps réagissait en conséquence. Un tir dans la jambe envoyait l’ennemi au sol, un tir dans la main lui faisait lâcher son arme, un tir dans la tête… inutile de préciser. Mais surtout, Raven avait ajouté des zones de démembrement, permettant littéralement d’arracher des morceaux de chair virtuelle. À une époque où la violence vidéoludique faisait déjà scandale, Soldier of Fortune franchissait une nouvelle ligne rouge.

Avec le recul, Soldier of Fortune n’est pas seulement un jeu violent. C’est le reflet d’une Amérique fascinée par la guerre et par ceux qui la mènent pour de l’argent. C’est une capsule de l’an 2000, quand Internet commençait à peine à se démocratiser et que les jeux vidéo exploraient sans retenue les limites de la technologie et du bon goût. Aujourd’hui, il garde ce parfum sulfureux, presque nostalgique, d’un temps où tout semblait permis.
C’est cette mémoire que nous allons convoquer, ensemble, dans cet épisode avec Le Corbooo. Parce que Soldier of Fortune, ce n’est pas seulement un FPS oublié, c’est un morceau d’histoire, une provocation, une cicatrice dans le paysage vidéoludique. Et il fallait bien être deux pour en parler : deux voix, deux mémoires, pour replonger dans ce jeu qu’on n’ose pas toujours avouer avoir aimé.
Alors, installez-vous, huilez vos souvenirs comme on prépare une vieille arme de service, et suivez-nous dans cette plongée au cœur d’un FPS qui n’a jamais cherché à plaire, mais qui a marqué malgré lui l’histoire du jeu vidéo. Bienvenue dans Soldier of Fortune.

Voir l'article
Publié le par les foufolles de galaxie pop et leurs ami-es
En cours de lecture

Synthspiration #233: Débutant et Confirmés